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Intervention dans BUSINESS IMMO de Juillet 2021

Nous sommes très heureux d’avoir contribué à la dernière édition de Business Immo Global, le média de l’immobilier et de la fabrique de la ville dont le sujet est « La revanche des villes moyennes ». Voir la Réussite est dans le pré aux côtés des grands acteurs de l’immobilier est la reconnaissance que le sujet que nous portons : donner l’opportunité au plus grand nombre de travailler et vivre dans les territoires ruraux, est un sujet au cœur des grandes tendances de l’immobilier tertiaire.


Le dossier donne une vue d’ensemble très documentée des toutes dernières tendances de l’immobilier tertiaire et met en lumière l’accélération du mouvement des grandes métropoles vers les villes moyennes et territoires ruraux. Pour voir le dossier complet : https://www.businessimmo.com/dossier/100/la-revanche-des-villes-moyennes


L’étude montre quelques aspects insoupçonnés des mouvements immobiliers actuels, notamment la part majoritaire des territoires ruraux dans la captation des mouvements de population, comme le montre cette analyse sur les Français qui ont acquis une nouvelle résidence principale depuis deux ans :




Cette analyse montre que 56% des mouvements sont faits vers les villes de moins de 20 000 habitants et les zones rurales. Bien sûr, 73% des mouvements se font vers la même taille d’agglomération (y compris les territoires ruraux) mais pour les 29% des mouvements vers des tailles d'agglomération différentes, 19% se font vers les villes de moins de 20 000 habitants et les zones rurales. Sur les deux dernières années, les territoires ruraux attirent donc les deux-tiers des français changeant de type d’agglomération.

Et encore, l’étude ne prend pas en compte les résidences secondaires qui ont connu un véritable boom avec la pandémie : la part d’acquisition de résidences secondaires a considérablement augmenté en 2020 et, le 1er trimestre, elle atteint 17 % alors qu’elle était inférieure à 10 % en 2019.


Au final l’étude aurait presque pu s’appeler « La revanche des territoires ruraux ». Si ces territoires ne représentent actuellement qu’une part minoritaire des investissements dans le tertiaire, il y a fort à parier que celle-ci deviendra de plus en plus importante d’année en année.


Les facteurs expliquant ces mouvements sont nombreux et complexes. Si le désir d’espace des français est exacerbé par la crise sanitaire, l’étude cite aussi un sondage Kantar/Potloc révélant que les petites villes et les campagnes sont considérées par 57% des Français comme le territoire le plus adapté pour y élever leurs enfants, contre 35% pour les villes moyennes et seulement 9% pour la grande ville.


Toutes les petites villes et territoires ruraux ne bénéficient pas à égalité de cet exode urbain. Une étude du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET, aujourd’hui Agence nationale de la cohésion des territoires [ANCT]) montre que les territoires les plus attractifs sont les territoires viticoles et les littoraux. Le collectif Villes moyennes a observé également qu’il est généralement important pour les Français d’être à moins d’un quart d’heure d’une ville moyenne proposant tous les services du quotidien, mais qu’il est aussi stratégique que celle-ci soit à moins d’une heure et demie d’une métropole connectée au monde.


Parmi l’ensemble des éléments contribuant à l’attractivité des territoire, nul doute que le coworking sera un facteur déterminant afin de profiter de l'essor du télétravail.

Nous continuons cependant de penser que le développement de ces espaces de travail partagés doit se faire de manière professionnelle pour offrir aux entreprises et travailleurs une réponse en adéquation avec leurs exigences. D’où l'importance de vite viabiliser des modèles en collaboration avec la personne publique. Les initiatives publiques pouvant ainsi se concentrer sur d’autres typologies de tiers-lieux.



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