Marie, une journaliste amoureuse de Chagny
Marie fait partie des premiers soutiens de notre implantation à Chagny, cette passionnée pour ses sujets que nous pourrions écouter des heures a suivi la rénovation de l'ancien Buffet de la Gare en Coworking moderne et confortable avec intérêt.
Chagnotine, mais habitant à Paris, elle profite du coworking pour prolonger ses venues dans sa ville de coeur
Avec Marie, une journaliste amoureuse de Chagny, forcément le sujet de la marquise à rénover revient pour poursuivre la démarche ...
Marie, tu utilises Chagny en nomade, peux-tu te présenter ?
J’ai grandi à Chagny, où j’ai fait toute ma scolarité jusqu'au collège. Je suis très attachée à la ville. Lorsque j’ai entendu parler de La Réussite est dans le Pré, je suis venue immédiatement.
C’est vrai que tu as été une des premières ambassadrices et utilisatrices ...
Oui, je vis entre Paris et Chagny, et c’était important pour moi d’avoir cet ancrage local. En tant que journaliste freelance, je peux travailler où je veux.
C’est à la fois des retrouvailles avec le Chagny de mon adolescence, notamment la gare, où je prenais la Micheline, afin de rejoindre le lycée à Chalon. Et la découverte d'un Chagny, moderne, dynamique, connecté et entreprenant... Cela donne de l’énergie !
Quel est ton rythme ?
Je séjourne à Chagny une semaine par mois, et travaille au coworking une ou deux matinées par mois.
J'apprécie les rendez-vous proposés, notamment les déjeuners, qui sont des opportunités de rencontres enrichissantes.
Peux-tu nous préciser ton métier ?
Je suis journaliste de presse depuis plusieurs décennies. Une grande partie de ma carrière s'est déroulée au Journal du dimanche, à la rubrique Economie. Quand j’ai quitté le JDD il y a 8 ans, je me suis spécialisée en agroalimentaire. J'écris notamment pour l’Express, le mensuel Capital et l'hebdomadaire LSA.
Ce "retour" à Chagny me permet de garder le lien avec les éleveurs, les cultivateurs et les vignerons. Cela évite un traitement trop "parisien" des sujets.
Pour preuve, en plus des piges régulières, je prépare depuis un an une série de reportages sur les enfants d’agriculteurs, qui mènent une vie singulière, souvent différentes de celle de leurs camarades.
Intéressant, où pourrons-nous la lire ?
Cette série sera à lire avant le salon de l’agriculture de février, dans Le Monde des ados et d’autres titres.
Donc le coworking, te permet de « garder un pied dans le pré »…
Tout à fait, c’est une opportunité de sortir de la capitale, de rencontrer d’autres profils, pour me nourrir, et m’inspirer.
Quels sont les enjeux de ton métier ?
L’extrême rapidité complique énormément notre rapport à l’information, avec, à la clé, des risques d'erreurs ou au moins d'exagération. Je m’oblige donc à ralentir, à prendre le temps pour m'approcher de la vérité.
L’autre enjeux reste la question de l'actionnariat des médias, il faut être vigilant sur ce point, y compris en tant que lecteur et citoyen. Loin du fantasme de la pression potentielle, il ne faut pas nier qu’il existe souvent une auto-censure collective.
Que signifie ton concept de reportage sur le long terme?
Généralement le projet se déroule sur deux années minimum, avec plusieurs rendez-vous dans différentes régions de France, accompagnée d'un ou d'une photographe. Cela peut déboucher sur plusieurs articles, un livre ou une exposition. J’appelle ça du slow journalisme.
Quel serait ton article rêvé ?
Mon idéal : n’écrire que sur la forêt et le bois. Une vraie passion. Un autre souhait serait de voir restaurée la jolie marquise qu’on aperçoit depuis la salle du coworking. Elle le mérite!
Contact :
Marie NICOT
Journaliste pour Capital, LSA, l'Express,...
06 22 57 85 60. Twitter : @marie_nicot
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