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Damien : prendre soin de son service gestion

  • servanneregent
  • 14 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 sept.


Damien Gueugneaud
Damien Gueugneaud

Damien avait le choix entre offrir un bout de l'entrepôt des engins viticoles et un bureau qualitatif où son assistante de gestion ne sera pas seule dans les périodes de travail de la vignes..

Nous l'accueillons ainsi et Damien vient entre deux rangées ou réparations...


Bonjour Damien, tu utilises à Nuits un bureau de deux postes. Peux-tu te présenter ?

Je suis Damien, entrepreneur en prestations de services viticoles. Aujourd’hui, je dirige deux sociétés : InnoVitis et SDG.


Nos activités s’adressent principalement au milieu agricole, forestier et viticole.Nous intervenons sur différentes thématiques : travaux mécaniques, accompagnement des domaines dans l’entretien du sol et de la plante, épandage de compost, traitements phytosanitaires…


Et en forêt ?

Oui, nous travaillons aussi en forêt, surtout pour des opérations de broyage forestier pour l’ONF.


Comment gères-tu la saisonnalité ?C’est simple : nous utilisons les mêmes outils mais sur des missions différentes tout au long de l’année.

👉 Du printemps aux vendanges : travaux de sol et traitements.

👉 De l’automne au printemps : épandages, arrachages et préparation des sols.



Et ton équipe ?

Nous sommes trois personnes aujourd’hui, avec un parc de machines assez varié : tracteurs agricoles, pelleteuse, mais aussi des équipements plus spécifiques comme une pelle surélevée pour passer au-dessus des rangs de vignes (il n’y en a que deux en Bourgogne !) ou encore un enjambeur chenillard.


Quels sont tes enjeux aujourd’hui ?

Le recrutement !Nous avons suffisamment de clients, mais les domaines viticoles n’ont pas toujours toutes les compétences ni toutes les machines en interne. Une machine d’épandage coûte environ 300 000 €, ce qui est difficile à justifier pour une utilisation ponctuelle.Nous, nous apportons le matériel, le savoir-faire et la flexibilité. En quelque sorte, nous faisons le travail de chef de culture en indépendant, pour permettre aux vignerons de se concentrer sur leur cœur de métier. C’est même notre slogan : « se mettre au service du vigneron ».


Comment fidélises tu ton équipe ?

Avec une bonne ambiance, du matériel récent et adapté aux besoins .L’avantage, c’est que mes salariés découvrent différents domaines, différents terroirs, différents paysages… Ils ne font pas toujours la même chose et ça rend le métier plus enrichissant. Prendre soin de son service gestion fait pour moi partie de cette démarche.


En plus de ton bureau en coworking, tu as des ateliers ?

Oui, nous avons un atelier pour le stockage et l’entretien des machines. Mais le coworking me permet d’être plus proche du secteur, d’avoir une vraie réactivité sur l’administratif, et d’offrir de meilleures conditions à mon équipe support.

Par exemple, j’ai recruté Severine pour la gestion administrative : elle est bien mieux dans un coworking vivant et équipé que seule dans un atelier.

Le coworking m’apporte aussi de la flexibilité : je n’ai pas d’échéance immobilière trop lourde à gérer tant que mon activité se développe.


Des besoins de recrutement en ce moment ?

Oui ! Je cherche un profil polyvalent : chauffeur, tractoriste/mécanicien. Ce sont des postes intéressants car on touche à beaucoup de choses, on varie les missions et les environnements.


Enfin, ta définition de la réussite ?

C’est réussir à vivre de son activité, tout en gardant l’enthousiasme et la passion qui nous font avancer. Et bien sûr, entretenir une relation privilégiée avec nos clients !



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